Hello les Fastfooters. L'Olympique de Marseille vient d'officialiser l'arrivée d'un nouvel entraîneur en la personne de Rudi Garcia. Une annonce qui intervient quelques heures seulement avant  l'un des matchs les plus importants de l'année pour les supporters, PSG-OM (dimanche, 20h45). Et des premiers mots de l'ancien entraîneur de l'AS Rome et de Lille, "l'OM est outsider" pour ce Classico. Les Marseillais n'ont plus remporté le moindre choc contre leurs rivaux parisiens depuis quatre ans, toutes compétitions confondues... Mais à Thefastfoot, on croit en la bonne étoile de Marseille, et on vous livre les cinq bonnes raisons de croire en un succès des hommes de Rudi Garcia au Parc des Princes. N'hésitez pas à laisser vos commentaires au bas de cet article.

CLASSICO PSG-OM : LES 5 BONNES RAISONS DE CROIRE EN LA VICTOIRE DE MARSEILLE

1. Parce que l'OM reste sur une bonne dynamique...

Avant d'évoquer l' importance que peut avoir l'arrivée de Rudi Garcia sur le banc de l'OM avant le Classique, il faut s'intéresser à la dynamique marseillaise. Et, à défaut de produire un jeu spectaculaire, les joueurs de l'OM engrangent les points. Sur leurs trois derniers matchs de L1 avec Franck Passi sur le banc, ils se sont imposés à deux reprises à domicile (contre Metz et Nantes) et concédés un nul à la dernière minute à Angers. Des équipes à la portée de Marseille, certes...

Contre les grosses écuries du championnat, l'OM a souffert contre Nice (3-2) après avoir mené au score, et a tenu en échec l'OL (0-0), pourtant considéré comme mieux armé sur le papier... Pas de quoi s'inquiéter. Il est toujours mieux de prendre en main une équipe qui reste sur deux victoires et un nul plutôt que sur deux défaites et un nul (bilan affiché par l'OM en Ligue 1 entre le 11 et le 21 septembre)... N'est-ce pas, Rudi Garcia ?

2. Parce que Rudi Garcia...

Depuis le début de la semaine, l'OM est en train de changer de dimension. Finie la période Louis-Dreyfus, les clés de l'institution ont été confié à Frank McCourt. L'homme d'affaires américain a rapidement rassuré les supporters en intronisant Jacques-Henri Eyrault au poste de président et Rudi Garcia à celui d'entraîneur. Le tout en l'espace de quelques jours.

Vendredi, Jacques-Henri Eyrault et Rudi Garcia se sont présentés à l'occasion de la traditionnelle conférence de presse. Et il a pas mal été question du choc entre le PSG et l'OM de dimanche...

Lors de cette présentation à la presse, exercice de com' oblige diront certains, Rudi Garcia s'est montré rassurant et conquérant. Il a notamment fait état de son CV. Le nouvel entraîneur de l'OM a réalisé le doublé coupe-championnat avec le Losc en 2011 et a terminé deux années de suite dauphin de la Juventus Turin en Serie A avec la Roma. Et Jacques-Henri Eyrault a bien insisté sur l'expérience du technicien français en conférence de presse.

Pourquoi avoir choisi Rudi Garcia ? C'est un bilan sportif exceptionnel sur les cinq dernières années. Une expérience à la tête d'un grand club étranger. C'est un football, une philosophie de jeu qui me parait OM compatible."

Jacques-Henri Eyrault

Le personnage, toujours. Rudi Garcia n'a pas la langue dans sa poche. Après certains matchs, il n'hésite pas à témoigner de son humeur auprès des journalistes, n'épargnant ni le corps arbitral, ni les joueurs. A l'image de cette itv au terme d'une rencontre contre Auxerre en 2012, alors qu'il était encore pour quelques mois l'entraîneur de Lille :

Sur le bord du terrain, l'ancien de la maison lilloise donne de sa personne en chemise - costume, se montrant à la fois caractériel et proche de ses joueurs. Un style "à la Simeone" qui ne devrait pas déplaire aux supporters de l'OM...

Dans le style de jeu, les fans de l'OM pourraient bien également être séduit. Garcia est volontiers l'apôtre d'un système en 4-3-3 offensif, proposant du spectacle. On se souvient tous de la glorieuse période lilloise en 2011 avec Mavuba, Cabaye et Balmont au milieu et une animation offensive composée d'Hazard, Gervinho et Sow.

En Italie, Rudi Garcia a maintenu son 4-3-3, évoluant parfois en 4-2-3-1 avec des joueurs tels que Pjanic, De Rossi, Totti, Nainggolan ou encore Ljalic. Avec Marseille, Rudi Garcia s'appuiera très certainement sur un 4-3-3 contre le PSG. Ambitieux. Cependant, le nouveau manager, qui devra composer avec des absences, pourra miser sur la surmotivation de ces joueurs...

3. Parce que des joueurs transcendés...

Quoi de mieux finalement pour Rudi Garcia que d'arriver quelques heures seulement avant le Classico ? Au pire, il perd, ce qui paraîtrait normal au vue de la différence de niveau entre les deux équipes depuis des années. Au mieux, il ramène un résultat du Parc des Princes et obtient directement l'adhésion de ses joueurs et du public marseillais. De plus, nombre de joueurs auront à coeur de se montrer sous leur meilleur jour pour conserver ou obtenir une place de titulaire. Les cartes sont rabattues. Et Rudi Garcia en a pleinement conscience...

Pour mettre en place son équipe, il pourra compter sur les joueurs cadres de l'équipe, tels que Lassana Diarra et Bafétimbi Gomis au milieu, mais devra composer sans Rémy Cabella, William Vainqueur - qu'il a bien connu à l'AS Rome - et Abou Diaby, forfaits. Ainsi, Rudi Garcia pourrait opter pour le 4-2-3-1 mis en place par son prédécesseur, Franck Passi :

De nombreux points d'interrogation demeurent dans la composition de départ de dimanche du côté de l'Olympique de Marseille. Rudi Garcia pourra s'appuyer sur l'expérience de Lassana Diarra et de Rod Fanni derrière et sur la bonne forme actuelle de Clinton Njie (1 but et 1 passe décisive en 5 matchs), Florian Thauvin (3 buts en 9 matchs) et Bafétimbi Gomis (6 buts et 1 passe décisive en 9 matchs) devant. D'autres, comme Bouna Sarr, Tomas Hubocan ou encore Hiroshi Sakai n'ont pas apporté pleine satisfaction avec Franck Passi aux commandes, mais pourraient encore être de la partie, dimanche.

4. Parce que "Qui dit changement de coach, dit..."

... dit "vent de fraîcheur", dit "espoir retrouvé". Pour preuve, après le départ fracassant de Marcelo Bielsa l'année dernière, Michel s'était offert un premier triomphe au Vélodrome, contre Troyes (6-0). Qu'en est-il des débuts de Rudi Garcia avec ces derniers clubs? Que ce soit à Lille ou à Rome, le technicien français n'était pas arrivé en cours de saison. Si les débuts ont été balbutiants avec le LOSC (2 défaites et 1 nul sur les 3 premières journées) lors de son arrivée, il écrit l'une des pages de l'histoire de la Roma en remportant ses dix premiers matchs en Serie A.

L'effet d'une arrivée d'un nouveau coach en cours de saison est-il payant ? Ces dernières semaines, l'AJ Auxerre a été témoin de l'aspect positif d'un changement d'entraîneur. Après l'éviction de Viorel Moldovan, les Icaunais ont renoué avec la victoire avec Cédric Daury, contre Laval (2-0) avant de s'incliner à Strasbourg (1-2)...

5. Parce que le PSG, ce n'est pas encore ça...

Certes, la dernière fois que l'OM a battu le PSG, François Hollande n'était pas encore président. Mais cette année, le club de la capitale et son nouvel entraîneur, Unai Emery, ne paraissent pas imbattables. Pour preuve, ils se sont déjà inclinés à deux reprises en Ligue 1 cette saison (contre Toulouse et Monaco). 

Dans le contenu, le PSG n'a pas vraiment convaincu, notamment en Ligue des champions contre le FC Bâle cette semaine (3-0) et à Nancy, le week-end dernier (2-1). Offensivement, Paris se repose sur l'efficacité d'Edinson Cavani (9 buts en 9 matchs de L1 cette saison) et doit composer avec les prestations en dent de scie de Lucas et Angel di Maria. Ce dernier était un temps incertain pour dimanche pour le Classico (dos), tout comme Marco Verratti (mollet) et Thiago Motta (muscle fessier). Ils devraient cependant figurer dans le groupe d'Unai Emery. Seul Javier Pastore (mollet) est forfait côté parisien.

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